« SUR LES PAS DES INSTITUTIONS »

Les institutions sont la colonne vertébrale de toute république, elles sont ce qui
lui confère forme et stabilité parce qu’elles sont partie intégrante de l’infrastructure du vivre ensemble. La question de leur succès et de leur échec représente l’un des problèmes fondamentaux de la vie sociale. Les institutions influencent une part considérable des conditions dans lesquelles vivent les individus ; nous sommes réellement, comme il a été maintes fois remarqué, confrontés à des institutions « du berceau jusqu’à la tombe ». Elles appartiennent également à ce qu’Axel Honneth a qualifié de « conditions intersubjectives de la réalisation individuelle de soi ». L’émission « SUR LES PAS DES INSTITUTIONS » est un magazine qui met en exergue le fonctionnement des institutions de notre pays. « SUR LES PAS DES INSTITUTIONS » montre l’idée voulant que nos institutions sont beaucoup plus que des instances neutres médiatrices de nos objectifs ou des instances de
distribution impartiales de biens et de droits sociaux. L’émission « SUR LES PAS
DES INSTITUTIONS », apportera des explications claires et des éclairages précis
sur le fonctionnement des institutions sénégalaises . Les Institutions concernées sont : Le Président de la République, l’Assemblée Nationale, le Conseil Economique Social et Environnemental, le Haut conseil des Collectivités Territoriales, les Mairies, le Conseil Constitutionnel, la Haute cour de Justice, la Médiature de la République, le PUDC, le Promovilles, le Haut Conseil du Dialogue Social, le gouvernement, la Cour Suprême, les directions et agences de l’état, les démembrements étatiques, les agences de
développement,… etc

Problematiques

L’époque est sombre, le Sénégal a besoin de lumière, de vies tissées d’envies de vivre, de désirs solides et joyeux, notre nation a besoin de se rassembler, elle
veut des choses concrètes, anciennes et humaines, dans la modernité comme les rêves, la pensée, de créativité pour entreprendre et innover. Les institutions
ont besoin d’être respectées, l’éducation de réformes et de pédagogie doivent émerger, l’autorité des professeurs qui doivent instruire et transmettre les savoirs et l’amour de notre Nation doivent faire obligation. Les citoyens ne croient plus dans la parole politique et/ou dans l’action instituitionnelle. Ils ont besoin de justesse, de sagesse, de tempérance et d’une vision stratégique pour relever les défis et enjeux majeurs de changement de civilisation dans l’Espérance, les valeurs sacrées du Sénégal, de son histoire et sa culture. Tout est sens dessus, sens dessous ! On ne reconnaît plus cette république que nous a laissée, Senghor. Et dans tout cela, ce qui fait le plus mal, c’est le traitement infligé aux institutions qui continuent d’être perçues par les citoyens comme inefficaces, peu crédibles, assimilées à des coquilles vides et budgétivores. La faute parfois à l’absence de volonté politique de ses dirigeants, qui renâclent à renforcer le pouvoir de l’organisation, seul moyen de rétablir un lien de confiance avec les populations. L’urgence de se pencher sur les liens de confiance entre les citoyens sénégalais et leurs institutions apparaît urgente et capitale aux yeux de tout le monde. La confiance entre les dirigeants et les citoyens doit être au cœur de la légitimité des régimes politiques, de ce fait, il s’agit d’un «lubrifiant du système social qui améliore son efficacité». Ils ne sont pas très nombreux les sénégalais qui croient encore à l’efficience des institutions de ce pays. Celles-ci, fortement éprouvées par toutes sortes d’affaires,
se trouvent fortement ébranlées dans ces assises morales, philosophiques,
sociales voire même juridiques. Le halo de mystère et de majesté qui enveloppait ces institutions si prestigieuses, commence dangereusement à tomber en lambeaux. De ce fait, quand les institutions publiques ne jouent pas leur rôle, il y a faillite des politiques publiques. Et quand il y a faillite des politiques publiques, les citoyens se cherchent eux-mêmes leurs propres solutions et il n’y a plus de
référent commun. Il n’y a une indisponibilité de certaines choses qui relèvent de l’impératif citoyen. Chacun essaie de trouver sa propre solution se disant que l’Etat est devenu un néant. Nous n’avons rien qui puisse nous faire reculer. C’est extrêmement grave ce qui se passe aujourd’hui au Sénégal. Tout ce qui relève
de l’institution, de la légalité peut être remis en cause du jour au lendemain parce que simplement les citoyens n’ont plus foi à la République, aux institutions de la République

Objectifs global

L’objectif general de ce projet est :

  • Aider à la compréhension et aux missions des différentes institutions par
    la population sénégalaise
  • Amener la population sénégalaise à comprendre les mécanismes des
    institutions.
  • Amener les jeunes sénégalais à adhérer aux missions et objectifs des
    institutions et à placer ces missions et objectifs au cœur de la république

Ensuite comme autres objectifs :

  • Faire prendre conscience à nos décideurs, les sens effectif de leurs
    missions
  • Participer à l’édification d’institutions fortes
  • Amener les institutions à apporter davantage de capital et de formation
    dans l’écosystème de l’innovation

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Pour la population

  • La connaissance approfondi de toutes les institutions qui composent la
    république
  • La connaissance du rôle des institutions et des hommes qui en sont les
    dirigeants

Pour l’Institution

  • Associer les populations à la prise de décision pour que la recherche de
    solutions soit l’affaire de tous.
  • Mieux véhiculer leurs messages, communiquer par rapport aux attentes

Pour l’Etat central

  • Refonte de l’organisation sociale
  • Communiquer sur l’exemplarité citoyenne

Avantages

Pour la population

  • De mieux connaître leurs droits et leurs devoirs puisque l’émission sera
    doublée en français et en langue locale
  • L’appropriation des affaires de la cité

Pour l’Institution

  • Prendre conscience de leurs devoirs envers les administrés.
  • S’insérer dans un dynamisme de sacralisation des institutions

Pour l’Etat

  • Rendre plus crédible les institutions
  • Activer le levier fragile de la démocratie
  • Répandre l’idée d’une société adulte et responsable capable de se
    gouverner elle même

IMPACTS DU PROJET SUR LA POPULATION

Sur les jeunes

Les premiers visés sont les jeunes qui incarneront ces institutions demain.
La parole sera portée jusque dans les foyers. N’oublions pas aussi les enfants de 13 à 17 ans qui pourront comprendre le fonctionnement de nos institutions, les jeunes de 18 à 35 ans qui seront ces futurs dirigeants et qui pourront orienter leurs choix car ayant assimilés les mécanismes qui composent ces institutions.

SUR LES FEMMES

Ce seront des questions de compréhension générales qui intéresseront et concerneront tout le monde y compris les femmes car ayant une part active dans
le fonctionnement de ces institutions. L’approche genre, représentativité et parité seront aussi bien abordés et analysés

SUR LES GROUPES VULNERABLES ET MARGINALISES

Cette émission propose un large consensus social par le biais du jeu
démocratique. Le concept de «développement humain» se définit comme un
mode de développement qui à ces groupes marginalisés de s’affirmer et d’avoir
une influence sur le cours de leur existence au lieu d’être marginalisés. Il donne
la priorité à ces groupes et élargit l’éventail de leurs possibilités et de leurs choix.
Ce projet est unique en son genre, parce qu’à terme, nous souhaitons que « SUR
LES PAS DES INSTITUTIONS » soit une référence en Afrique et aille dans le sens
d’une démocratie éclairée.

Deroulement